Civil Society engagement with the Peace and Security Council of the AU…

African Union Peace and Security Council Retreat on the Review of the Livingston Formula

for Civil Society engagement with the Peace and Security Council of the AU

Maseru, 22 February 2014 

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Presentation by:

Mr. Désiré Assogbavi

Resident Representative of Oxfam International to the African Union 

Your Excellencies, Ladies and Gentlemen;

First of all, I would like to express my sincere appreciation to the Government of the Kingdom of Lesotho , Chair of the Peace and Security Council for the month of February 2014, and to the PSC for inviting me as a resource person to contribute into the debates of this retreat relating to the Council’s relation with civil society organizations.

We do have operational presence in 33 countries in Africa including the most conflict affected countries…. And we spend about 500 Million USD every year on humanitarian relieve and socio development projects in the continent.

Your Excellencies, Ladies and Gentlemen;

The African Union represents today one of the greatest assets for our continent. It has become an unavoidable instrument to lead on, to manage and resolve various problems that our continent and its people are facing.

The Peace and Security Council, is,  in our view, not only one of the most important organs within the architecture of the continental body but also one of the most effective, innovative and progressive organs in the whole system. Allowing us, citizens to directly engage with your gathering is really a progressive move.

The Audit Report of the African Union a few years ago stated:the AU through the PSC has brought visibility and credibility to Africa in the area of peace and security. It is now invariably that the PSC takes the lead in dealing with conflicts in Africa followed by the international community’’.

Today, the involvement of a diverse range of actors, including civil society and the private sector, is essential for effective action on continental priorities.

By its immersion within the society and its preservation of an identity that is distinct from States, civil society has vocation to contribute in peace building initiatives. You will agree with me that civil society has shown its capacity to organize the collection, the analysis and the evaluation of first hand information. This allows the identification of the sources of potential tensions as well as emerging conflicts.

The characteristics of security issues addressed by the African Union today are radically different from those of the previous decades. Today’s conflicts appear to be more complex than ever and their nature, are then obliging us to change the ways of resolving them.

“Traditional” conflicts were well understood by diplomats and specialists in political science, BUT, addressing new conflicts adequately requires much more on-the-ground  knowledge, new skills of social and cultural analysis, the active involvement of communities and their leaders, links to vulnerable groups etc, and new ways of working.  Civil society organizations, most of the times, have unique capacities in those areas.

 NGOs who are on the ground, doing humanitarian work, who are touching those societies, looking into the eyes of the people in danger, learning who they are and what is going on, who the factions are and what relations people have with their leaders– much of those things, never gets to the table of your Council.

Humanitarian NGOs and other categories of civil society often have first-hand information and strong comparative advantages in all these new needs.  Our aspiration is to be given the opportunity to share more and more often with you those information and analysis to inform your deliberations.

Switching in French!

Excellences, Mesdames et Messieurs ;

En Décembre 2008, j’ai eu l’honneur de m’adresser à votre Conseil à Livingston, lors de votre délibération qui a abouti à l’adoption de la Formule de Livingston.

5 ans après, il importe de relever les importants progrès enregistrés….

En effet, le Conseil a organisé un certain  nombre de débats publics au cours desquelles, les organisations de la société civile et plus précisément les citoyens africains, y compris ceux affectés par les conflits  ont  eu l’opportunité de vous parler  directement. Mon bureau a Addis Abéba utilise la moities de ses ressources pour soutenir les ONGs africaines à coopérer avec l’union Africaine. De la même manière, votre Conseil s’est montré très ouvert vis-à-vis des acteurs non étatiques pour organiser des actions conjointes des séances de briefing etc.

Cependant Excellences, l’interaction des OSC avec le Conseil est restée la plus part du temps très informelle, et beaucoup d’opportunités  ont été perdues du fait que, l’organe désigné pour faciliter cette interaction, l’ECOSOCC, n’as pas été à la hauteur de la tache au cours des 5 dernières années. En effet, aucune rencontre annuelle du Conseil avec les OSC n’a eu lieu depuis l’adoption du Livinstone Formula.

Au-delà de cette réalité,  les conditions posé par l’article 6 du statut de ECOSOCC, repris par la Formule de Livingston a empêché les ONG Africaines qui ont une expérience remarquable dans les domaines d’Action du Conseil d’être membre de l’ECOSOCC et donc de pouvoir effectivement jouer un rôle déterminant  dans la mise en œuvre de la formule.

Je rappelle que ces conditions comprennent, l’exigence pour les ONG en question d’avoir au moins 50% de leurs ressources provenant de leurs propre membres.   Il est tout à  fait justifié que les ONG Internationale ne soient pas membre de l’ECOSOCC, mais les ONG africaines dont la moities des ressources proviennes de leur membres, sont pour la plus part du temps des syndicats ou associations professionnels ou des organisations qui n’ont que très peu d’expérience et de moyens dans le domaine de la paix et de la securite.   Cette situation pourra changer dans l’avenir à mesure que notre continent bénéficie des fruits de la croissance, l’émergence des organisations caritatives et fondations africaines, mais nous devons attendre encore un peu.

Par ailleurs, les conditions actuelles posées par la formule de Livingston ne permettent qu’as très peu d’organisations, non-basées a Addis Abéba de travailler de façon régulière avec le Conseil.

A notre humble avis, le Conseil gagnerait beaucoup en puisant des expériences de terrain des ONG qui opèrent effectivement dans les zones affectées par les conflits.

Excellence mesdames et messieurs les Ambassadeurs,

Au vu de ce qui précède, j’ai l’honneur de soumettre à l’appréciation du Conseil, les propositions suivantes :

1/Que le Conseil responsabilise son Secrétariat, pour faciliter l’interaction avec les ONGs, — du moins pour une période intérimaire, le temps que les problèmes institutionnels de ECOSOCC soit régler.

Ceci renforcera d’ailleurs, le principe selon lequel, le Conseil demeure maitre de ses opérations.

2/Que le Conseil assouplisse les règles d’éligibilité à interagir avec lui, en considérant   au-delà de tout, les avantages comparatifs, l’expérience de terrain, la spécialité, la proximité d’avec les victimes  etc. Ceci reviendra à abandonner la référence  à l’article 6 du Statut de ECOSOCC comme critère à remplir  pour interagir avec vous.

3/ Que le Conseil ou ses membres organisent des réunions plus régulières avec les OSC, peut-être du type « formule Arria »

La formule Aria avait été inventée et employée par l’ONU pour tirer profit de la valeur ajoutée des OSC au travail du Conseil de Sécurité de l’ONU. De telles réunions ont été limitées d’abord aux hauts fonctionnaires des Etats et OI. L’initiative a été élargie par la suite pour inclure des groupes de la société civile particulièrement les ONG humanitaires et des droits de l’homme. Les réunions de La formule Arria se tiennent en dehors de la salle de session du Conseil de Sécurité. Ces réunions ne sont forcément pas présidées par le Président du Conseil, mais par n’importe quelle délégation qui en prend l’initiative. Aujourd’hui, les réunions du type formule Arria ont lieu pratiquement tous les mois, parfois plus d’une fois par mois mais aucune décision n’y est prisent.

En raison de son caractère informel et de sa nature, ad hoc, le CPS pourra expérimenter cette formule, parallèlement aux rencontres formelles annuelles.  Le CPS pourra l’adapter à son contexte particulier afin d’avoir des interactions plus régulières avec les OSC.

Pour terminer mes propos, j’aimerai attirer votre attention sur 2 domaines importants dans le cadre de votre collaboration avec la société civile, des domaines qui méritent d’être considérés de façon spéciale :

  • Il s’agit d’abord de la mise sur pied de mécanismes qui vous permette de prendre en compte les alertes precoces venant des acteurs non-étatiques, mais aussi et surtout de leurs traitement rapide en terme de décision politiques 
  •  
  • Il s’agit ensuite de l’implication plus systématique de la société civile dans l’organisation des  visites de terrain du Conseil.
  • Je vous remercie de votre attention et je vous souhaite de bonnes discussions.

 

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